











Un travail mené par les équipes du réseau international des Instituts Pasteur montre que les résistances aux traitements du paludisme seraient souvent liées à une mauvaise utilisation des médicaments. Un rappel à la vigilance s’impose donc.
Le protocole thérapeutique retenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) repose rappelons-le, sur une association médicamenteuse à base d’artémisinine. En analysant le sang de patients cambodgiens, guinéens ou sénégalais, les auteurs ont noté des différences sensibles dans les résultats.
Comparés à ceux des Cambodgiens, les échantillons prélevés sur les Guinéens et les Sénégalais montraient davantage de signes de résistances à l’artémisine. Or les malades originaires du continent africain prennent leur traitement soit en monothérapie (c’est-à-dire de l’artémisinine seule et non en association, comme le veut le protocole), soit de manière irrégulière. “L’augmentation des résistances traduit la nécessité d’un contrôle plus étroit des conditions dans les lesquelles ces traitements sont administrés“, souligne l’auteur de ce travail.
Source : The Lancet 1er décembre 2005
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