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En France, un salarié sur cinq travaille en horaires décalés ou de nuit. Ce rythme joue sur la qualité du sommeil – ces travailleurs ayant tendance à moins dormir – et impose un réajustement constant de l’horloge biologique. A la clé, un risque de somnolence diurne, des sensations de malaise… Si vous êtes dans ce cas, voici quelques conseils pour vous aider à retrouver, la journée, « le sommeil du juste ».
Lorsque nous décalons nos horaires, notre horloge biologique a besoin d’une adaptation. Cela ne se fait pas en une fois. En réalité, « une heure de décalage, c’est un jour pour s’adapter », analyse l’INPES. Pendant cette période, une désynchronisation s’installe entre nos rythmes biologiques et ceux de notre environnement. « Il en résulte des troubles du sommeil, une somnolence, des anomalies de la température (frissons ou bouffées de chaleur), des troubles digestifs et une sensation de malaise. »
À long terme, pour les pompiers, policiers, transporteurs routiers, professionnels de la santé et autres ouvriers, le travail de nuit peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. « Insomnie, dette de sommeil (en moyenne 1 nuit perdue par semaine, soit 4 nuits par mois), risque d’accident lié à la somnolence, obésité, troubles cardiovasculaires et cancer du sein sont plus fréquents chez les travailleurs postés », insiste l’INPES.
Pour ne pas en arriver là :
Source : INPES, Octobre 2015
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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