Travail sur écran : quelle est la bonne posture ?
04 septembre 2023
Avec la rentrée, il est temps de revoir l’aménagement de son poste de travail. Un point souvent mis de côté et qui pourtant permet de prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS).
Posture générale. Les pieds doivent reposer à plat sur le sol de préférence. Voire sur un repose-pied lorsque le siège ou le plan de travail n’est pas réglable en hauteur et que vous n’êtes pas en mesure de poser vos pieds à plat. Lorsque vous utilisez le clavier, l’angle du coude est droit ou légèrement obtus. Les avant-bras sont proches du corps. Le dos, droit ou légèrement en arrière, soutenu par le dossier.
Fauteuil. Son dossier et son assise doivent être réglables, au même titre que les accoudoirs (en hauteur). Ces derniers doivent être disposés afin de supporter les avant-bras sans soulever les épaules. L’assise doit également être profonde afin de vous donner la possibilité d’appuyer le bas du dos « sans que le bord avant n’exerce de pression derrière les genoux », précise l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). Optez enfin pour un rembourrage ferme.
L’écran. Le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux, à une distance confortable de lecture. Celle-ci correspond plus ou moins à la longueur du bras. Si vous travaillez sur un ordinateur portable, utilisez un rehausseur qui permet de placer le haut de l’écran à bonne hauteur. Et connectez le cas échéant un clavier standard pour préserver des conditions optimales de frappe.
Clavier et souris doivent être disposés au même niveau pour une utilisation dans le prolongement de l’épaule et de l’avant-bras. Le clavier étant légèrement incliné et doté d’une surface mate pour éviter les reflets. A noter qu’il existe des souris verticales. Elle « permettent une posture plus neutre de l’avant-bras », comme le dit l’INRS. « Elles constituent un bon compromis entre posture, ressenti et performance ».
Environnement. Idéalement, le plan de travail doit être placé dans une pièce lumineuse, avec l’écran disposé – autant que possible – à la perpendiculaire de la ou des fenêtres. Le cas échéant, recourrez à une lampe d’appoint mobile et réglable.
A noter : les troubles musculo-squelettiques constituent en France, la première cause de maladies professionnelles indemnisées selon Santé publique France. En 2019, ils concernaient 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général. Les TMS touchent les mains, doigts et poignets (37 %), les épaules (31 %), les coudes (22 % ), le dos (7 %) et les genoux (2%).