











Réglée sur l’alternance jour/nuit, notre horloge biologique interne régule notre métabolisme. Elle organise et optimise à la fois nos phases de sommeil et d’éveil, notre température interne, notre tension artérielle… Si nous la bousculons en associant travail de nuit et alimentation déséquilibrée, nous nous exposons à quelques désagréments : ralentissement de la vidange gastrique, diminution de la dépense énergétique, augmentation de la glycémie…
A plus ou moins long terme, tout ceci a des conséquences néfastes sur notre santé : prise de poids, troubles digestifs ou du sommeil.
Trois grands principes…
Si vous-même ou l’un de vos proches, êtes concerné, gardez bien ces trois règles de base à l’esprit :
– Conservez toujours un rythme de trois repas par tranche de 24 heures ;
– Respectez le repas de nuit. Si vous le « programmez » entre 2 et 4 heures du matin, il vous maintiendra éveillé, limitera votre période de jeûne et vous évitera de grignoter ;
– Limitez vos apports en sucres et en graisses.
… et quelques conseils
Dans tous les cas, évitez de partir de chez vous le ventre vide. Le soir en préparant le dîner des autres, cuisinez donc une part supplémentaire pour votre repas de nuit, ou préparez-vous un sandwich. Ne levez pas les yeux au ciel : un sandwich équilibré, ça existe ! En rentrant du travail ou à votre réveil, faites-vous un repas léger composé d’une boisson chaude, de céréales ou de pain et d’un fruit. Evitez en revanche les fritures et les sauces. Enfin pensez à boire suffisamment : au minimum 1,5 litre d’eau par 24 heures. Et puis… méfiez-vous du café car lorsqu’il est consommé en excès, il peut provoquer des troubles gastriques.
Pour aller plus loin : Livret d’information « Alimentation et travail de nuit »
Source : CHU de Nantes, avril 2012
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