Tuberculose : la prison, réservoir à surveiller

27 décembre 2010

Selon un travail publié dans PLoS Medicine, l’incidence de la tuberculose serait 26 fois plus élevée chez les prisonniers que dans la population générale ! Et – c’est là semble-t-il un fait nouveau – ces derniers risquent de transmettre le bacille à l’extérieur du milieu carcéral.

« Les prisons jouent un rôle de réservoir pour la tuberculose, en propageant la maladie dans la population civile à travers le personnel, les visiteurs et les anciens détenus qui n’ont pas été convenablement traités », explique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Et s’il est bien connu que les maladies ne respectent pas les frontières, l’Organisation nous rappelle ainsi que « la tuberculose ne respecte pas (non plus) les murs des prisons. »

Conséquence, dans les pays développés, 8,5% des cas de tuberculose recensés dans la population générale trouveraient leur origine en milieu carcéral. « Un diagnostic tardif, un traitement mal adapté, la surpopulation carcéral, le manque d’aération et des transferts répétés entre établissements favorisent la transmission de la maladie », souligne l’OMS. Autre motif d’inquiétude et pas des moindres : jusqu’à 24% des cas observés dans certaines prisons, présentent une forme multi-résistante de la maladie.

  • Source : PLoS Medicine, 21 décembre 2010 – OMS Tuberculose et prison

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