











© Gorodenkoff / Shutterstock.com
Une tumeur peut être qualifiée de « bénigne » ou de « maligne ». Dans le premier cas, elle se développe localement. C’est-à-dire qu’elle reste cantonnée au tissu dans lequel elle a pris naissance. Sa croissance est généralement lente. Elle peut parfois atteindre un volume et un poids importants, au point de comprimer un organe. Elle doit alors être complètement ôtée de façon chirurgicale. Et d’une manière générale, elle ne récidive pas.
A noter comme le précise la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, que « certaines tumeurs bénignes peuvent évoluer en cancer : polypes intestinaux, condylome du col utérin… ». Elles sont dites ‘précancéreuses’ et « doivent être retirées avant que les cellules ne deviennent malignes ».
Ce dernier adjectif qualifie en effet une tumeur cancéreuse. Ses caractéristiques s’opposent point par point aux tumeurs bénignes : sa croissance est habituellement rapide, ses contours, mal limités et elle détruit et/ou envahit l’organe sur lequel elle a pris naissance. De la même façon, ses cellules peuvent métastaser, c’est-à-dire qu’elles ont la capacité d’envahir d’autres organes. Et enfin, les tumeurs malignes sont susceptibles de récidiver après éradication locale. En l’absence de tout traitement, leur évolution entraîne le décès du patient.
Source : Collège Français des Pathologistes - Généralités sur les tumeurs -Institut national du Cancer Dictionnaire -Fondation ARC pour la recherche sur le cancer - Qu’est-ce qu’un cancer ?
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.