











Au cours de son Conseil exécutif, l’Organisation mondiale de la Santé a décidé d’accélérer la recherche d’outils de diagnostic de l’ulcère de Buruli. Une maladie cutanée aux effets dévastateurs, provoquée par mycobacterium ulcerans.
On sait peu de chose de cette infection, sauf que son émergence, spectaculaire, a commencé dans les années 80. Le mode de transmission n’en est pas connu, il n’existe pas d’épreuves rapides de diagnostic, et enfin les antibiotiques ne sont pas efficaces. On l’aura compris, cette maladie souffre d’une large ignorance.
Toutefois depuis 1998, l’OMS a réagi en lançant une initiative mondiale contre la maladie. Il était temps. Car l’ulcère de Buruli est présent dans plus de 30 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique occidental, ainsi qu’en Australie. L’Afrique de l’Ouest paie le plus lourd tribu à la maladie. Des milliers de cas sont notifiés chaque année. La Côte d’Ivoire a enregistré environ 16 000 cas depuis 1978, et jusqu’à 16% de la population est affectée dans certains villages.
L’ulcère de Buruli reste une maladie négligée. Et selon l’OMS, ” il faudra beaucoup de travail à tous les niveaux pour améliorer les chances de maîtriser cette maladie. “
Source : OMS, 20 janvier 2004
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