Un chat, c’est un cœur… et des dents à surveiller

21 octobre 2011

La chose est peu connue mais… les maladies parodontales sont les troubles les plus fréquemment retouvés chez le chat. Selon une étude de l’Université du Minnesota publiée en 1996, elles arrivaient en tête de tous les problèmes observés chez ces derniers après l’âge de 7 ans. Environ 60% des chats observés alors en seraient atteints.

Or avec l’âge naturellement, ces troubles s’aggravent. Ils sont à l’origine de douleurs et d’infections bactériennes – les unes et les autres chroniques – bien souvent méconnues du propriétaire. Car en effet, leur impact sur l’état général de l’animal est très largement sous évalué.

Les chats sont relativement peu sujets aux caries. En revanche, ils restent particulièrement exposés aux maladies des gencives. Celles-ci sont liées au dépôt de tartre sur les dents et à la formation de plaque dentaire. Pourtant ces affections, chez le chat comme chez l’homme, n’ont rien d’une fatalité. Elles peuvent être prévenues. A la maison, les maîtres eux-mêmes peuvent dispenser à leur animal les soins réguliers qui permettront de limiter l’accumulation de plaque dentaire. Et comme cela ne suffit pas toujours, des visites régulières chez le vétérinaire permettront de vérifier son état bucco-dentaire.

Outre qu’elles sont très douloureuses et s’installent dans la chronicité, ces affections parodontales peuvent provoquer des abcès et la chute de certaines dents. A long terme, elles risquent d’affecter l’état général de l’animal, avec un retentissement important sur des organes vitaux : cœur, foie, reins par exemple.

Vous devez donc prêter une attention particulière à l’hygiène bucco-dentaire de votre chat. Si vous suspectez la présence d’une maladie parodontale, emmenez-le sans tarder chez le vétérinaire. Traitée à temps avec le matériel et le savoir-faire nécessaires, celle-ci peut être soignée très efficacement. Et une fois guéri, l’animal verra son comportement au quotidien transformé. Certains propriétaires même, n’hésitent pas à parler de « renaissance ». C’est dire…

  • Source : Encyclopédie de la Nutrition clinique féline, International Veterinary Information Service (IVIS), Royal Canin.

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