Un coup d’éponge sur le palu !

06 juillet 2004

Une équipe de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a découvert que des éponges vivant sur les fonds de Nouvelle-Calédonie renfermaient des substances actives contre une souche de Plasmodium falciparum, le parasite responsable du paludisme.

Cette piste paraît d’autant plus intéressante que la maladie devient de plus en plus difficile à traiter. La chloroquine et la sulphadoxine-pyriméthamine, les deux principaux médicaments actuellement utilisés pour traiter le paludisme, montrent des signes de faiblesse. Les parasites deviennent en effet de plus en plus résistants à l’un ou à l’autre, et parfois aux deux médicaments.

Il est donc urgent de développer de nouveaux traitements ! Dans le cadre du programme de recherche Pal + développé par la France, des scientifiques de l’IRD se sont intéressés aux propriétés des phloedictines. Des substances extraites d’éponges vivant dans les eaux peu profondes du lagon de Nouvelle-Calédonie.

D’après les membres de l’IRD, “ces molécules aux structures originales constituent des candidats potentiellement intéressants à l’élaboration de nouveaux médicaments antipaludéens.” D’autres études sont d’ores et déjà prévues chez le rongeur, pour confirmer et mieux comprendre l’activité antipaludéenne des phloedictines.

  • Source : Source : IRD, 30 juin 2004

Destination Santé
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