Un espoir dans la lutte contre les coronavirus

18 novembre 2015

Quand on pense « Coronavirus », émergent immanquablement des termes tels « SRAS » ou « MERS-Cov ». Pourtant, la réalité est bien plus variée. Ainsi sont-ils également responsables de l’apparition d’un banal rhume. Des chercheurs canadiens viennent de faire une découverte d’importance : une mutation dans une protéine du coronavirus diminuerait sa propagation dans le système nerveux et réduirait sa virulence.

La protéine S présente à la surface du coronavirus permet à ce dernier de modifier sa capacité à infecter des cellules nerveuses et participe à son degré de virulence. En analysant une soixantaine d’échantillons de voies respiratoires infectées par le coronavirus humain, les scientifiques du Centre INRS-Institut Armand Frappier à Laval, ont remarqué « que le changement d’aspect de cette protéine n’affecte pas la capacité du virus à atteindre le système nerveux central. En revanche le virus (ayant subi une mutation) devient moins pathogène et neurovirulent ».

Selon les chercheurs, « les coronavirus sont soupçonnés d’être associés au développement ou à l’aggravation de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer ». Cette découverte devrait donc permettre de mieux comprendre le mécanisme d’établissement d’une infection coronavirale persistante et pourrait aider à prévenir le développement de certaines maladies neurologiques. 

  • Source : PLoS Pathogens, 10 novembre 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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