











Une équipe de lINSERM a identifié un gène impliqué dans les malformations vasculaires cérébrales les plus fréquentes, les angiomes caverneux. Ils peuvent également toucher dautres organes que le cerveau: la rétine ou la peau. Au niveau cérébral, ils se manifestent essentiellement par des hémorragies et des crises dépilepsie. Ces troubles se manifestent surtout chez le jeune adulte entre 20 et 30 ans mais peuvent également survenir chez le jeune enfant ou des personnes âgées. Selon les responsables de lInstitut, Elisabeth Tournier-Lasserve et ses collaborateurs (Hôpital Lariboisière, Paris), ont ouvert une voie intéressante pour contrôler la formation des vaisseaux sanguins et la façon dont elle intervient dans de nombreuses affections.
Aujourdhui et à la seule exception des médicaments anti-épileptiques, le principal traitement de ces angiomes cérébraux est neurochirurgical. Sauf lorsquils sont inaccessibles, ce qui leur confère un pronostic extrêmement grave. Ce travail permettra peut-être dintervenir sur les processus biologiques menant à la formation de ces angiomes. Ce serait un acquis majeur mais le potentiel de cette découverte va bien au-delà. Les responsables de lINSERM font en effet valoir que ce travail pourrait éventuellement être exploité « dans toutes sortes de situations où il convient dagir sur les vaisseaux. Notamment les cancers, où la répression de (ce mécanisme) pourrait contribuer à bloquer la diffusion des métastases. » Ce travail pourrait éventuellement être exploité « notamment pour les cancers, où la répression de ce mécanisme pourrait contribuer à bloquer la diffusion des métastases. »
Source : Emma Fergusson et al., British Medical Journal, 17 décembre 1998
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