











Bio terrorisme, sécurité alimentaire, manoeuvres autour du médicament, difficultés sanitaires des populations sous état de guerre… l’actualité décrite par cette livraison de La Lettre est grise… comme un jour d’hiver. Et cependant porteuse d’espoirs.
Ceux qui évoquaient la menace bio terroriste il y a 3 ans, étaient considérés comme des Cassandre. Partis du principe que l’ignorance engendre la peur et paralyse, ils ont eu le mérite de favoriser une prise de conscience. Mieux encore, ils ont permis la mobilisation des gouvernants. Favorisé un rassemblement des énergies – scientifiques et politiques – grâce auxquelles nos sociétés sont aujourd’hui à même de s’organiser contre de telles menaces.
Dans le même temps, nous paraissons curieusement incapables de protéger complètement nos concitoyens contre les dangers que nous sécrétons à l’intérieur même de ces sociétés. Nos difficultés à mettre en oeuvre une vraie politique de sécurité alimentaire en est une illustration. Faute probablement de volonté politique, c’est l’intendance qui ne suit pas. Quant au médicament, là aussi faute de véritable responsabilité politique nous nous replions sur la stratégie du bouc émissaire. A lui la patate chaude que se repassent les politiques, les autorités et les agences réglementaires. Il faudra bien pourtant, un jour, en sortir.
Au milieu de tout cela, le lancement de la revue israélo-palestinienne de santé publique Bridges fait presque figure de conte de Noël. C’est incontestablement un signe d’espoir et de dialogue, dans une région où le moins qu’on puisse dire est qu’il fait défaut ! D’ailleurs, quel thème pourrait être plus fédérateur que celui de la santé ? Acceptons-en l’augure et donnons sa chance à ce ” pont de santé jeté entre les hommes.
Ce numéro sera le dernier d’une année riche en événements. Votre prochaine “Lettre vous parviendra le 13 janvier. Alors d’ici là s’il vous plaît, faites-nous un cadeau. Dites-nous ce que vous pensez de ce monde que nous vous décrivons. Et dans lequel nous nous efforçons de vous donner les moyens d’entrer un peu plus en profondeur.
Source : OMS, Unicef, 13 décembre 2004
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