Un Paris/New York sur le billard

16 juin 2006

Troubles du sommeil, fatigue, somnolence… Après anesthésie générale, bien des patients éprouvent ce type de difficultés. Une équipe française les attribue à une perturbation de l’horloge interne cérébrale, semblable à celle due au décalage horaire !

Ce serait vrai en tout cas… chez le rat. Les deux équipes de l’INSERM et du CNRS à Strasbourg qui ont collaboré sur le sujet sont formelles. “Le propofol – un anesthésique couramment utilisé n.d.l.r.- induit une perturbation du rythme circadien chez le rat en décalant son horloge interne cérébrale“.

Une perturbation qualifiée de “type jet-lag” par les auteurs, en référence aux difficultés qu’éprouvent certains passagers des vols transatlantiques à cause du décalage horaire. Cette découverte a été possible grâce à un nouvel équipement du CNRS, le Chronobiotron. Un concentré de technologie destiné entre-autres, à l’étude des rythmes biologiques. Concrètement, cette avancée pourrait améliorer la sécurité des patients au bloc opératoire. Mais également “limiter leur séjour à l’hôpital, voire (éviter) l’hospitalisation“. Et on ne parle pas dans le vide : plus de 9 millions d’anesthésies générales sont pratiquées chaque année en France.

  • Source : INSERM, CNRS, 8 juin 2006

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