











Le fruit du cognassier, dont le nom scientifique est Cydonia vulgaris, contient peu de glucides. Le coing en renferme en moyenne 6 à 7 g aux 100 g, bien moins que la majorité des fruits. Les protéines y sont également peu abondantes, ne dépassant pas 0,3 à 0,4 g pour 100 g, et les lipides n’y sont présents qu’à l’état de traces. De ce fait, l’apport énergétique du coing reste très modéré. Cependant, ce fruit étant toujours consommé cuit, que ce soit en compote, en gelée ou en confiture, il est souvent additionné de sucre. Tenez-en compte si vous surveillez vos apports énergétiques.
Des fibres et de la pectine
Les fibres sont présentes en abondance dans le coing. Plus de 6 g aux 100 g alors que dans les autres fruits, leur teneur moyenne va de 1,5 à 2,5 g aux 100 g. Le coing est donc un allié de choix pour votre santé intestinale. Par ailleurs, ses tanins et ses pectines permettent de lutter contre les maladies cardiovasculaires, ou d’agir en prévention contre le diabète ou l’obésité.
La chair du coing renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments. Du potassium en abondance (200 mg aux 100 g), du phosphore, du calcium, du magnésium, du fer et du cuivre. On y trouve aussi des traces de zinc, de manganèse, de fluor…
Ce fruit méconnu contient bien des vitamines : A, B1, B2 et PP… Enfin le coing a une teneur non négligeable en vitamine C. Malheureusement, la cuisson lui retire tous ses bénéfices.
L’automne est propice à la confection de confitures les dimanche après-midi. Profitez du coing. Sa pleine maturité se fait entre octobre et novembre.
Source : APRIFEL, Agence Fruits et légumes, consultée le 20 octobre 2011
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