Un risque mineur de malformations congénitales sous antidépresseur ?

04 octobre 2005

L’AFSSaPS signale “un léger risque de malformations congénitales cardiaques chez les nouveau-nés de mère traitée pendant le premier trimestre de grossesse par la paroxetine, par rapport à des enfants de mère traitée par un autre antidépresseur.

Cette information fait écho à une étude des laboratoires GSK – producteurs de la paroxetine – et à une information publiée par la FDA le 28 septembre dernier. Rappelons qu’il s’agit d’un médicament antidépresseur, leader de la classe dite des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.

L’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé précise qu’il s’agit de malformations “légères“, qui ne nécessitent pas “en général de chirurgie réparatrice“. Le risque serait donc mesuré. Les conclusions d’une évaluation européenne devraient prochainement être rendues publiques et le producteur de la paroxetine a pris la décision d’étendre son étude épidémiologique. L’analyse complète des résultats serait disponible début 2006.

L’Agence souligne, pour sa part, “qu’une interruption brutale du traitement devra être évitée au cours de la grossesse“. Notamment à cause du risque de “syndrome de sevrage” : troubles du sommeil, de l’équilibre, gastro-intestinaux, sensoriels… Mais plus généralement, si vous êtes enceinte, ne prenez jamais de médicament au cours du premier trimestre de votre grossesse, sauf prescription formelle de votre médecin.

  • Source : AFSSaPS, 3 octobre 2005

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