Une Barbie porteuse de trisomie 21 : « un pas en avant pour l’inclusivité »

26 avril 2023

La marque Mattel vient d’annoncer la sortie d’une nouvelle poupée Barbie, porteuse de trisomie 21. La Société nationale du syndrome de Down aux Etats-Unis salue cette démarche, pour une meilleure visibilité des patients.

175. C’est le nombre de modèles de Barbie disponibles sur le marché. Une poupée qui évolue avec son temps puisqu’on est loin de la blonde aseptisée des débuts. Aujourd’hui, la marque Mattel semble désireuse de mettre en avant les minorités, les handicaps, les pathologies etc. Ainsi est-il possible de trouver des poupées atteintes de vitiligo, d’autres qui utilisent un fauteuil roulant ou une prothèse, une poupée équipée de prothèses auditives etc.

Aujourd’hui sort donc un nouveau modèle, touché par le syndrome de Down, autrement dit, la trisomie 21. Ce modèle introduit une nouvelle forme de visage, plus rond, des oreilles plus petites, des yeux légèrement inclinés en forme d’amande. Les paumes de la poupée comportent même une seule ligne. Des caractéristiques souvent typiques du syndrome de Down.

Les couleurs de la robe, jaune et bleue, sont associées à la sensibilisation au syndrome de Down. Même le collier joue dans la symbolique puisqu’il représente trois chevrons tournés évoquant les trois copies du 21e chromosome.

L’inclusion par le jeu

« L’un de nos objectifs est d’encourager les enfants à jouer avec des poupées qui ne leur ressemblent pas », explique Lisa McKnight, vice-présidente exécutive et responsable mondiale de Barbie. & Poupées chez Mattel. « Nous sommes fiers de présenter une poupée trisomique pour mieux refléter le monde qui nous entoure et renforcer notre engagement à célébrer l’inclusion par le jeu. »

Une philosophie saluée par la Société nationale du syndrome de Down aux Etats-Unis. Société qui d’ailleurs a été consultée pour la réalisation de la poupée. « Cela signifie tellement pour notre communauté, qui pour la première fois, peut jouer avec une poupée Barbie qui leur ressemble », se réjouit Kandi Pickard, président de la Société. « Cette Barbie nous rappelle qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de la représentation. C’est un énorme pas en avant pour l’inclusivité. »

Une récente étude de l’Université de Cardiff a montré que jouer à la poupée participe au développement de l’enfant car il peut faciliter les interactions sociales et favoriser l’empathie.

  • Source : Société nationale du syndrome de Down

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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