











Parcours du coeur, Semaine du Coeur, Journée nationale de prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC)… Tout au long de l’année, la Fédération Française de Cardiologie nous informe.
Pour y parvenir, elle rassemble des milliers de bénévoles à travers le pays. Reconnue d’utilité publique en 1977, l’association ne perçoit aucune subvention directe de l’Etat. Seule la générosité du public lui permet d’assurer ses missions. Comme le rappelle son Président, le Pr Alec Vahanian, “les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France, avec près de 165 000 décès annuels. Des chiffres qui à eux seuls justifient notre existence. Notre action principale, c’est donc d’informer pour prévenir. C’est un objectif très généraliste bien sûr. Mais c’est très important, car l’efficacité de la prévention est largement reconnue“.
Et les sujets ne lui manquent pas. Tabagisme, sédentarité, mauvaise hygiène alimentaire, hypertension artérielle, autant de facteurs de risques de maladies cardiovasculaires. “Notre approche est globale, c’est-à-dire que nous recommandons aux Français de mieux manger, de bouger davantage, de moins fumer voire de ne pas fumer du tout. Nous ne voulons pas nous focaliser sur un seul facteur de risque.” Chaque année la Fédération distribue plus de 3 millions de brochures sur les traitements, les maladies… et bien sûr la prévention.
Mais ce n’est pas tout. “Notre 2ème objectif, c’est d’aider la recherche en cardiologie. Et aujourd’hui nous sommes son deuxième pourvoyeur financier en France.” Pour soutenir des étudiants en recherche de bourses ou pour mettre en place, en coopération avec la Société française de Cardiologie, des projets de recherche fondamentale et clinique.
Source : entretien avec le Président de la FFC, Pr Alec Vahanian
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