Une fille ou un garçon ?

11 février 2002

Une future maman pourra-elle connaître le sexe de son enfant trois semaines après le début de sa grossesse ? A en croire les résultats d’une étude israélienne, cet espoir serait permis… L’équipe de Yuval Yaron, à Tel-Aviv a démontré que le taux d’une hormone bien connue – l’hormone gonadotrope chorionique ou HCG – est près de 20% plus élevé si la future maman porte une fille plutôt qu’un garçon.

Cette hormone n’est certes pas une nouvelle venue : c’est elle en effet qui permet de déterminer, grâce à des tests sanguins ou urinaires, si une femme est enceinte ou non.

Le taux plasmatique de HCG a été mesuré à plusieurs reprises entre le 14ème et le 20ème jours après la date normale des règles. Et selon Yuval Yaron, les différences observées « sont dues à des facteurs placentaires et non aux effets neuro-hormonaux du fœtus ». Il précise, cependant, que ce seul paramètre ne suffit pas à prédire le sexe de l’enfant.

Il souligne également que d’autres marqueurs mettant en évidence une différence entre les sexes masculins et féminins doivent être trouvés, avant de mettre au point un test efficace à 100%. Mais lorsque le résultat ne laisse pratiquement aucune place au doute, c’est-à-dire lorsque la concentration de HCG est très élevée, cette technique peut être considérée comme fiable. Un vrai progrès, dans la mesure où pour le moment, le sexe du foetus ne peut être déterminé avant la quatorzième semaine de grossesse.

  • Source : Human Reproduction, 29 janvier 2002

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