Une histoire de lait qui fait des remous…

Après le retrait de la vente dans 4 pays européens, de packs de lait liquide pour bébé de la marque Nidina – Groupe Nestlé- l’association UFC-Que Choisir s’indigne de ce qu’elle considère comme le “degré zéro de la transparence“.

“L’UFC-Que Choisir, tout comme les autorités sanitaires ou de contrôle sont actuellement dans l’impossibilité d’informer les consommateurs sur la présence ou l’absence de danger pour les laits maternisés de Nestlé contaminés en ITX“. Rappelons qu’il s’agit d’un composé utilisé dans les encres d’imprimerie, et qui se trouve par là-même sur certains emballages…y compris de produits alimentaires.

“Il est inadmissible qu’aucun acteur indépendant ne soit en mesure de répondre clairement aux inquiétudes légitimes des consommateurs, au prétexte que ces données sont couvertes par le secret professionnel” poursuit l’association.

En fait, seule la Direction générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a été alertée par le fabricant. Un communiqué de presse -rédigé en commun- et diffusé le 22 novembre informe ainsi le consommateur sur la marche à suivre. Rappelons qu’en France, seuls les laits infantiles Nidal Novaïa 1 et 2 en formule liquide, conditionnés en brique et à consommer avant juin 2006, sont concernés par ce retrait.

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  Source : UFC-Que Choisir, 23 novembre 2005, DGCCRF