Une plaie superficielle ? De l’eau, du savon… et un pansement

20 octobre 2011

Une écorchure à la main, une légère griffure au pied ou une éraflure au coude… Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Les plaies cutanées superficielles cicatrisent en général spontanément, en quelques jours. C’est vrai mais… certains gestes sont essentiels pour écarter le risque d’infection ou d’autres complications.

Dans le cas d’une blessure cutanée superficielle, votre premier réflexe doit être de laver la plaie, avec de l’eau en abondance et du savon. L’écorchure ainsi que les chairs environnantes doivent être soigneusement nettoyées. Cette action vise à éliminer les éventuels débris cutanés et sanguins, les corps étrangers et autres, susceptibles de provoquer une infection.

Et pour maintenir la blessure au propre et bien au sec, appliquez un pansement. Changez-le régulièrement – plusieurs fois par jour – pour éviter que la blessure ne s’infecte. Et surtout, vérifiez la validité de votre vaccination antitétanique. Si vous n’êtes pas à jour, consultez votre médecin en urgence. Celui-ci vous administrera un rappel.

Faut-il désinfecter ?

Pour les petites plaies superficielles, un usage systématique d’antiseptique ne serait pas nécessaire, à en croire les rédacteurs de la Revue Prescrire. « Toutes les plaies sont colonisées par des bactéries jusqu’à un certain degré, et il n’y a pas de preuve qu’une colonisation bactérienne superficielle empêche la guérison sans séquelle », ajoutent-ils.

Toutefois, si vous souhaitez en utiliser, nettoyez toujours la plaie d’abord. Ensuite, après l’avoir bien rincée et séchée, appliquez l’antiseptique puis laissez sécher à l’air libre. Pour que la solution antiseptique ne devienne pas elle-même une source de contamination microbienne, rebouchez bien les flacons après usage. Ne les laissez pas à proximité d’une source de chaleur et jetez les doses unitaires dans un délai de 24 heures au maximum, après utilisation.

N’oubliez pas enfin que chez certaines personnes, toute plaie même superficielle doit faire l’objet d’une surveillance attentive. Les diabétiques et les malades immunodéprimés – par exemple les séropositifs au VIH – présentent un risque d’infection supérieur à celui du reste de la population. Notamment en cas de blessure au pied. La moindre plaie doit faire l’objet d’une surveillance rapprochée et d’une consultation médicale.

  • Source : Revue Prescrire août 2011

Destination Santé
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