Une pleine semaine pour la douleur !

29 mars 2002

Ses victimes méritaient bien cela. Demain, ce sera fini. Mais alors que nous étions depuis longtemps à la traîne, la lutte contre la souffrance a enfin été reconnue comme une priorité de santé publique. L’ouverture et la fermeture de cette semaine ont été marquées par des « Samedi contre la Douleur » qui ont réuni médecins et patients. A Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Grenoble, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes, Rouen et Tours soignants et soignés ont dialogué.

La douleur ne peut pas toujours être supprimée. Mais les soignants doivent absolument tout faire pour la rendre supportable. Les médecins disposent d’une large gamme de traitements qui permettent d’agir à tous les stades. Ils vont des anti-douleur de maniement simple – aspirine, paracétamol ou anti-inflammatoires – aux médicaments les plus puissants comme la morphine et ses dérivés.

Mais il faut combattre les images négatives qui associent l’usage de la morphine comme anti-douleur à une pratique euthanasique ou à une toxicomanie. Si la morphine allège le fardeau de la fin de vie, elle ne l’abrège pas. Et lorsqu’elle est bien utilisée c’est un médicament qui ne mène pas à la dépendance. La « Semaine douleur » a permis d’en débattre ouvertement. Et de prendre en compte une douleur injuste et négligée, celle des enfants.

  • Source : British Medical Journal, 6 décembre 2001

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