Une tremblante atypique chez deux moutons

01 mars 2006

Deux cas d’encéphalopathie spongiforme -ou “tremblante”- ont été détectés ces trois derniers jours en France parmi des moutons. L’un a touché un troupeau dans la Nièvre, l’autre dans la Vienne. Les deux cas seraient dus à des souches atypiques.

Ces dernières présentent “un profil inhabituel de celui communément observé en cas de tremblante“, précisent dans leurs communiqués de presse, les deux préfectures concernées. Plusieurs séries de tests complémentaires sont actuellement réalisés au laboratoire de référence communautaire, situé au Royaume-Uni. Leurs résultats devraient être connus d’ici quelques jours.

Dans les deux cas, les animaux ont été contrôlés à l’équarrissage “et n’ont pas été mis à la consommation“. Les élevages ont également été placés sous surveillance. En attendant les résultats des tests complémentaires, toute entrée ou sortie d’animaux des exploitations est interdite. “Et conformément aux textes réglementaires, les animaux des deux cheptels présentant les mêmes profils génétiques ont été abattus” nous a-t-on confirmé à la Direction des Services vétérinaires de la Vienne.

Rappelons que la tremblante est une maladie connue de longue date, depuis 1732 précisément. “Elle se caractérise par l’apparition de symptômes nerveux (troubles locomoteurs, du comportement et de la sensibilité)” précise sur son site internet, le ministère de l’Agriculture. Elle appartient au groupe des encéphalopathies spongiformes et n’est pas transmissible à l’homme.

  • Source : Préfecture de la Vienne, 28 février 2006, préfecture de la Nièvre, 27 février 2006

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