Vaccin anti-Alzheimer : déception ou espoir ?

02 avril 2003

En janvier 2002, les essais d’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer étaient suspendus par l’Université de Southampton, au Royaume-Uni. A l’origine de cette décision, plusieurs épisodes d’inflammation cérébrale sévère.
Aujourd’hui, l’autopsie d’un patient vient de confirmer que la décision était la bonne : le vaccin était bel et bien efficace, mais aussi… très nocif ! Pourtant la partie ne serait pas perdue.

L’essai en question avait été conduit chez 360 sujets et aujourd’hui donc, l’autopsie d’une patiente de 72 ans apporte des informations nouvelles, tout en justifiant pleinement la décision prise voici un peu plus d’un an, d’arrêter l’étude. Elle a en effet montré d’une part que le vaccin aurait bien déclenché une méningo-encéphalite chez cette patiente. En revanche, elle a aussi établi que ce même vaccin était bien parvenu à éliminer les plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie.

Au total, quinze patients sur 360 ont développé des signes cliniques de méningo-encéphalite. Ce qui disqualifie le candidat vaccin dans sa forme actuelle, sur le terrain de la sécurité. Mais les auteurs ne baissent pas les bras pour autant. Selon eux en effet, « ces résultats devraient guider de futures approches d’immunothérapie. »

  • Source : Nature Medicine, 17 mars 2003

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