Vaccin contre le HPV : pas de risque en cas de grossesse

Une vaccination contre le HPV réalisée par erreur au cours du premier trimestre de grossesse n’induit pas de risque. ©Phovoir

Pour protéger les jeunes filles des infections à HPV, deux vaccins sont disponibles en France. S’ils sont tous deux recommandés avant le début de l’activité sexuelle, il arrive que la vaccination se fasse, par erreur, chez une jeune fille enceinte. Sans risque toutefois selon les données rapportées par la Revue Prescrire.

La vaccination contre les papillomavirus humain (HPV) est recommandée en France depuis 2006 pour les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans révolus, avec un rattrapage limité à l’âge de 19 ans. Idéalement cette immunisation est réalisée avant le début d’une activité sexuelle. Mais il arrive parfois qu’une jeune fille enceinte soit vaccinée par erreur. Les rédacteurs de Prescrire ont passé en revue les données concernant un peu plus de 1 000 jeunes vaccinées avec Gardasil® et 400 avec Cervarix®.

Résultat, d’après un rapport de pharmacovigilance de l’Agence européenne du Médicament (EMA) et des données fournies par les fabricants des vaccins, aucun risque particulier pour l’enfant à naître n’a été découvert. Ainsi, « il n’a pas été mis en évidence d’augmentation du risque d’avortement spontané, ni du risque de malformation, ni de naissance prématurée », précisent les rédacteurs de Prescrire. Les jeunes femmes vaccinées ainsi par erreur l’avaient été au cours du premier trimestre de grossesse.

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  Source : Revue Prescrire n°379, mai 2015

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  Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet