











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Valsartan : un numéro vert suite au rappel des médicaments
Kwangmoozaa /shutterstock.com
Suite au rappel mondial de certains médicaments à base de valsartan, l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a mis en place un numéro vert. Objectif notamment, informer les patients sur le danger encouru en cas d’arrêt brutal du traitement. Le risque de poussées hypertensives, de décompensations cardiaques et accidents neurologiques est alors augmenté.
Après le rappel à l’échelle mondiale de certains médicaments contenant du valsartan concernés par « un défaut de qualité », l’ANSM a mis en place un numéro vert : le 0 800 97 14 03. « Accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h, [ce service] vient répondre aux interrogations des patients ou de leur entourage. » Sur le site de l’Agence, un document d’information est aussi en ligne pour les patients. Ce dernier « sera également disponible prochainement dans les pharmacies ».
Pour rappel, les spécialités à base de valsartan sont prescrites dans la prise en charge de l’hypertension et de l’hypertension artérielle.
Pas de risque aigu pour les patients
Selon l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a communiqué sur le sujet le 17 juillet, « l’impureté NDMA* a été retrouvée dans les spécialités produites par le fabricant chinois Zhejiang Huahai Pharmaceutical. Elle est classée comme probablement cancérogène pour l’Homme en cas d’exposition prolongée. Cette contamination remonterait à 2012 », à l’occasion « d’un changement de procédé de fabrication a priori ».
« Il est encore trop tôt pour se prononcer sur le risque de cancer associé à cette substance. Une étude menée par l’EMA est en cours à ce sujet », nous explique le service presse de l’ANSM. Toutefois, « nous affirmons qu’il n’existe pas de risque aigu dans le sens où l’exposition à la molécule n’entraîne pas d’effets graves immédiats. Il faut par ailleurs savoir que cette substance, la NDMA, est présente dans beaucoup de produits comme les cigarettes mais aussi dans l’eau et l’air. Par ailleurs, il faut savoir que les viandes rouges grillées au barbecue dégagent elles aussi des substances cancérogènes »
En revanche, « le risque lié à un arrêt brutal du traitement est réel (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques). » Ainsi, « les patients ne doivent en aucun cas interrompre d’eux-mêmes leur traitement. En cas de doute, ils doivent se rapprocher de leur pharmacien ou de leur médecin ».
Vous trouvez ci-dessous la liste des spécialités concernées par le rappel.
* N-nitrosodimethylamine
Source : ANSM, le 24 juillet 2018
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.