Vélo : un casque limite la sévérité des blessures

16 octobre 2015

Alors que le nombre de pistes cyclables ne cesse d’augmenter en France, des médecins américains reviennent sur l’importance de porter un casque à vélo. En cas d’accident, il diminue de 58% le risque de traumatisme sévère par rapport à celles et ceux qui le laissent à la maison. 

Le Pr Bellal Joseph et ses collègues de l’Université d’Arizona (Tucson) se sont plongés dans la base de données du Collège américain de chirurgiens, des accidents impliquant un cycliste. Au total, ils ont travaillé sur 6 267 patients. Parmi eux, seuls un quart portait un casque…

« En cas d’accident, le port ou non d’un casque fait clairement la différence », explique le Pr Joseph. « Si vous souffrez d’une blessure à la tête, vous réduisez donc de 58% le risque de traumatisme cérébral sévère et de 59% celui de décès ». Et ce, en comparaison d’un cycliste qui a fait le choix de ne pas se protéger. Par ailleurs, le risque d’une fracture faciale diminue encore de 26%.

Recommandé en France 

En résumé, poursuit Bellal Joseph, « si vous êtes victime d’un accident de vélo et que vous souffrez de la tête, vous avez davantage de chances de vous en sortir en meilleure condition que si vous n’en avez pas. C’est pourquoi, nous demandons vivement la mise en place de programmes de prévention incitant à porter des casques ».

En France, « le port du casque n’est obligatoire que pour les conducteurs de véhicules à deux roues à moteur », rappelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). « Il est toutefois fortement recommandé pour les cyclistes comme accessoire de sécurité ». Pour en savoir davantage notamment sur les normes des différents produits : http://bit.ly/1N0YTYB

  • Source : 2015 Clinical Congress of the American College of Surgeons, 8 octobre 2015 – DGCCRF, site consulté le 8 octobre 2015

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon

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