











Les naissances de grands prématurés représentent 1% à 2% des grossesses. herjua/shutterstock.com
Nés entre 29 et 32 semaines d’aménorrhée, les grands prématurés nécessitent des soins particuliers en raison de leur fragilité. Pourtant, selon des chercheurs de l’INSERM, la prise en charge globale reste encore insuffisante.
En voyant le jour avant le 8ème mois de grossesse, les grands prématurés naissent avec un risque élevé de troubles neurologiques et de mortalité précoce. Pour évaluer la qualité des soins prodigués à ces petits, des chercheurs de l’INSERM ont étudié de près le projet européen EPICE (Effective Perinatal Intensive Care in Europe). Un travail compilant l’évolution des prises en charges à travers 19 régions de 11 pays de l’Union européenne*. Et selon les résultats, publiés dans le British Medical Journal, la combinaison de « quatre pratiques efficaces pour améliorer la survie et la santé à long terme seraient sous-utilisées » :
L’utilisation de chacune de ces pratiques prises individuellement est élevée (entre 75% et 89%). En revanche, seuls 58% des grands prématurés répertoriés dans le projet EPICE bénéficient de ces quatre techniques pourtant complémentaires. Et selon les projections, le taux de mortalité aurait été réduit de 18% si chaque enfant avait reçu l’ensemble de ces quatre pratiques. D’où l’importance d’un renforcement de la « prise en charge médicale pour une amélioration de la santé des grands prématurés ».
*Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Suisse
Source : INSERM, 4 juillet 2016
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche
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