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La littérature scientifique montre largement qu’une consommation importante de viande rouge est liée à une augmentation du risque de diabète de type 2, de cancer, de mortalité et du risque de maladies cardiovasculaires. C’est une des principales raisons justifiant les recommandations sanitaires nationales et internationales.
Ainsi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), tout comme le Programme national nutrition santé (PNNS) en France, conseillent de réduire la consommation de viande rouge, c’est-à-dire les viandes de bœuf, agneau, cheval, mouton, etc. Le PNNS précise de réduire à deux portions de viande rouge par semaine. Pour l’OMS, c’est au-delà de 300 à 500 grammes par semaine que la consommation de viande rouge peut augmenter les risques de cancers colorectaux et de l’intestin, et de maladies cardiovasculaires.
L’alternative ? Privilégier la viande blanche, composée du veau, du porc, du lapin et des diverses volailles, comme le poulet par exemple. Celles-ci, contrairement à la viande rouge sont des viandes maigres. Elles sont donc moins caloriques, moins grasses et contiennent moins de gras saturés.
En revanche, « la viande blanche contient moins de fer, moins de zinc, moins de vitamines B6 et B12 que la viande rouge », souligne le Conseil de l’Information sur l’Alimentation en Europe (EUFIC). La viande rouge est aussi une bonne source de sélénium. Or ces éléments nutritionnels sont essentiels. « Le fer est nécessaire au transport et à l’utilisation de l’oxygène par les globules rouges, ainsi qu’au fonctionnement de certaines enzymes », comme le rappelle l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire (Anses). Le zinc stimule notamment les défenses immunitaires. Quant à la vitamine B12, elle est nécessaire à la formation des globules rouges ainsi qu’à la synthèse de l’ADN et à la fonction nerveuse.
Il ne s’agit donc pas de totalement éliminer la viande rouge de votre alimentation si vous l’appréciez. « Le fait d’enlever le gras visible et d’éviter d’ajouter de grandes quantités de graisses (comme le beurre, le saindoux ou les huiles) lors de la cuisson peut aider à réduire (une partie de la graisse saturée contenue) », poursuit l’EUFIC.
Le plus important demeurant d’éviter les viandes transformées. Celle-ci « exerçant une plus grande influence que la viande rouge sur le risque accru de cancer de l’intestin », rappelle l’EUFIC.
A noter : pour l’apport en protéines et afin de varier votre alimentation, consommez aussi poisson, œuf, légumineuses, tofu et fromage.
Source : mangerbouger.fr - Le Conseil de l'Information sur l'Alimentation en Europe (EUFIC) – OMS - Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses)
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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