Vieillir en un seul morceau, c’est possible !

10 décembre 2003

Parmi les nombreux médicaments utilisés pour traiter l’ostéoporose, aucun n’avait jusqu’ici démontré sa supériorité pour prévenir les fractures. Car c’est bien l’objectif principal. Grâce aux résultats d’une étude britannique c’est maintenant chose faite.

L’alendronate, déjà le médicament le plus utilisé dans le monde depuis dix ans dans cette indication, est l’outil le plus performant à cet égard.

Les auteurs de ce travail ont comparé entre eux la plupart des traitements aujourd’hui disponibles contre l’ostéoporose : trois biphosphonates – l’alendronate, le risedronate et l’étidronate – et des traitements hormonaux comme les oestrogènes et le raloxifène et enfin la calcitonine. Et l’échelle des valeurs a montré une réelle dispersion, au profit donc des patientes traitées par l’alendronate.

Les fractures non vertébrales ont en effet été 30% moins fréquentes chez les femmes traitées par l’alendronate par rapport à d’autres, traitées par le risedronate. Différence encore accrue en regard de traitements par la calcitonine (36%) ou le raloxifène (44%). Connaissant le risque considérable constitué par les fractures chez la femme ménopausée – celle du col du fémur présente une mortalité de 25% à un an ! – ces résultats sont d’une importance considérable…

  • Source : European Congress on Clinical and Economic aspects of Osteoporosis and osteoarthritis ; Nice 17 novembre 2003

Aller à la barre d’outils