











Mesure phare du plan, le diagnostic sera plus systématiquement proposé. Et c’est aux médecins traitants qu’il va être demandé de favoriser cet élargissement. Il est également prévu de renforcer les actions menées en direction des groupes à risque ou les plus vulnérables. Premier public visé, les « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ».
Dans la population homosexuelle en effet, « l’incidence annuelle de la maladie représente 200 fois celle des hétérosexuels. » Le dépistage pourra être réalisé par des non-professionnels, ce qui permettra d’aller à la rencontre de ceux qui n’accèdent pas au système de soins.
Côté prévention, le plan «s’appuie d’abord sur l’utilisation du préservatif». Il s’agira également de promouvoir « la prévention combinée » (préservatif et traitement antirétroviral très précoce en cas d’exposition) pour les séropositifs les plus susceptibles de transmettre l’infection.
Deux objectifs chiffrés sont affichés pour les 5 prochaines années : réduire de 50% de l’incidence de l’infection à VIH, et de 20% la mortalité. Hors prise en compte des soins, le financement de ce plan ambitieux est estimé aux environs de 954 millions d’euros.
Aller plus loin: Plan national de lutte contre le VIH/SIDA 2010-2014 (PdF)
Source : Ministère de la Santé, 8 novembre 2010
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