











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Virus du Nil occidental : un vecteur reparaît en Grande-Bretagne
Cette information a été confirmée, dans la dernière édition de la revue spécialisée Parasites and Vectors, par l’Agence britannique de Protection de la Santé, qui dispose d’un programme national de surveillance des moustiques.
Culex modestus est suspecté d’avoir transmis le virus du Nil occidental lors d’épidémies sporadiques dans le sud de l’Europe. Toutefois, « à ce jour, ce virus n’a jamais été identifié au Royaume-Uni » précise Nick Golding, du Centre britannique pour l’Ecologie et l’Hydrologie. « Néanmoins, nous ne disposons d’aucun élément laissant à penser qu’il y ait un risque quelconque pour les habitants du pays »
Rappelons en effet que ce moustique n’est que l’un vecteur du WNV. Ses hôtes principaux demeurent les oiseaux, et ce n’est qu’après un repas de sang pris sur un animal infecté que Culex modestus risque d’être lui-même infecté. C’est seulement dans cette situation qu’il est en mesure ensuite de contaminer un homme, à l’occasion d’un autre repas de sang.
Nick Golding et ses collègues, en collaboration avec l’Université d’Oxford, poursuivent leurs travaux afin de quantifier de façon précise la présence du moustique en Albion. Ils vont notamment recourir à des images satellites pour identifier les zones d’habitat privilégié de Culex modestus.
Source : Parasites and Vectors, 9 février 2012
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