Vivent les pilules faiblement dosées !

17 novembre 2003

Les femmes sont toujours plus nombreuses à utiliser la pilule comme moyen contraceptif : 60 % de celles qui ne désirent pas avoir d’enfant y ont recours. Et elles ont bien raison, car les pilules ont fait d’énormes progrès depuis leur apparition il y a près de 40 ans.

La plupart associent deux hormones, un estrogène et un progestatif. Du côté des estrogènes, l’évolution notable au cours de ces dernières années a été la réduction des doses. Les super-minis d’aujourd’hui, comme on les appelle, en contiennent cinq fois moins qu’auparavant !

Qui dit réduction des doses, dit en principe réduction des effets secondaires. Mais cela n’a été rendu possible que grâce à l’utilisation de nouveaux progestatifs. Nous en sommes aujourd’hui à la 3ème génération. Celle-ci a été inaugurée par le gestodène, à la fois puissant et sélectif mais aussi mieux toléré. Avec une efficacité contraceptive supérieure, cette nouvelle génération qui permet de réduire les doses illustre bien le principe selon lequel « Toujours moins, c’est toujours mieux… ». Au moins dans ce domaine !

  • Source : La Revue du Praticien 2003, 53 p. 781, Le quotidien du Médecin n°7289 7/03/2003

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