Vivre avec un dépressif, ce n’est pas facile
09 juin 2005
Irritable, pessimiste, insomniaque, indifférent à tout ce qui passe autour de lui… le dépressif se voit progressivement englouti par sa maladie. Oui, sa maladie. Car la dépression est une maladie.
Pourtant tout en acceptant la situation qui affecte votre proche, vous devez continuer à vivre aussi normalement que possible. Vous pourrez ainsi lui proposer une escapade à vélo, un cinéma, une visite de musée… bref, toute activité -même banale en apparence- qui lui permettrait de changer d’air.
Car il suffit parfois d’un petit moment de plaisir, d’un déclic, pour que le dépressif recommence à prendre goût à la vie. Mais attention, acceptez l’idée qu’il puisse dire non. Des refus qu’il faut comprendre donc et respecter.
Prudence néanmoins. Respecter ses refus ne signifie pas s’interdire de sortir soi-même. Il est important que vous préserviez votre espace de liberté. La dépression est d’une certaine manière contagieuse. Gardez donc confiance en vous et en votre ami(e) bien sûr. Votre soutien psychologique sera une des clés de sa guérison.
Vous trouvez la situation trop difficile à porter? Avec son accord bien sûr, renseignez-vous alors auprès du médecin sur l’évolution de son état clinique. C’est souvent rassurant. Et n’oubliez pas, l’amour et l’affection font souvent des miracles !