Vivre près d’espaces verts réduit le risque d’AVC
31 mars 2022
Parcs, jardins… Selon une récente étude, vivre à proximité d’espaces verts permettrait de réduire le risque d’accident vasculaire cérébrale de 16%. Comment ? En réduisant l’exposition à la pollution.
Anxiété, dépression, maladies respiratoires… Il a déjà été maintes fois démontré que vivre à proximité d’un espace vert aide à lutter contre ces maladies souvent qualifiées « de civilisation ». Encore récemment, un travail japonais avait mis en lumière l’intérêt des jardins publics pour atténuer certains des effets négatifs de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale.
L’étude espagnole qui nous intéresse aujourd’hui s’est penchée sur un éventuel impact sur les AVC, ces accidents qui touchent chaque année en France 150 000 personnes (110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent). Eh bien là encore, les espaces verts joueraient un rôle préventif.
Les chercheurs ont répertorié les données de plus de 3,5 millions d’adultes, n’ayant jamais souffert d’un d’accident vasculaire cérébrale. Parmi les renseignements répertoriés, ils ont analysé les niveaux de pollution routière auxquelles les participants étaient couramment exposés.
Résultat, entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, près de 11 000 hospitalisations faisant suite à un AVC ont été notifiées. Et il semble bien que plus on est exposé au dioxyde d’azote ou aux particules de suie, plus le risque d’AVC augmente. A l’inverse, vivre à moins de 300m d’un espace vert réduit ce danger de 16% !
Pas de mystère pour les auteurs, les parcs publics, les forêts et autres parcs publics aident à réduire le stress, permettent d’augmenter les niveaux d’activité physique et d’interactions sociales… Pour les auteurs donc, « les municipalités doivent faire des efforts pour réduire l’impact de la pollution en favorisant les espaces verts. »