Vos cheveux frisent, une question de gènes

Nous sommes nombreux à chasser nos frisottis ou à vouloir de belles boucles bien dessinées. Si l’ondulation de vos cheveux ne vous convient pas, sachez que les principaux coupables sont… vos gènes. Précisions.

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Vos cheveux n’ondulent pas comme vous le souhaitez ? Non, vous n’avez pas obligatoirement à remettre en question votre technique de coiffage ou à changer de shampoing et d’après-shampoing pour la énième fois. Car vous n’avez pas tout entre les mains, comme nous l’explique des scientifiques ayant procédé à la toute première cartographie génétique dédiée aux boucles du cuir chevelu humain.

En étudiant les gènes de 2 149 volontaires chinois, les scientifiques ont pu isoler quatre variants génétiques susceptibles d’influencer la direction des boucles de cheveux. Ces variants sont capables « d’influencer la direction des cheveux en régulant la polarité cellulaire des follicules pileux, la fermeture et la croissance du tube neural crânien pouvant également jouer un rôle ».

Autre point, au-delà du style : dans de précédentes études observationnelles, « des motifs atypiques avaient été repérés chez des patients présentant un développement neurologique anormal », déclare le Pr Sijia Wang, principal auteur de l’étude*. « La compréhension de la base génétique de ces motifs pourrait-elle aider à élucider d’importants processus biologiques » impliqués dans ces troubles ? Pour le moment, la réponse est non. L’étude basée sur l’utilisation de la cartographie génétique n’a fait ressortir « aucune association génétique significative entre la direction de la couronne de cheveux et les troubles comportementaux, cognitifs ou neurologiques ».

A noter : chacun de nos cheveux possède son propre système nerveux, approvisionné en sang. Ainsi, notre chevelure est le miroir de notre état de santé, notamment psychologique. Le stress, les troubles anxieux ou la dépression vont précisément favoriser un élargissement de la raie capillaire, des démangeaisons, un blanchissement relativement soudain, la perte des cheveux voire une pelade, autant de conséquences liées au phénomène inflammatoire associé au stress connu pour impacter les cellules capillaires.

*Institut de nutrition et de santé de Shanghai de l’Académie chinoise des sciences

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  Source : Journal of Investigative Dermatology

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  Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet