











« Les fumeurs qui entreprennent un traitement parodontologique encourent quatre fois plus de risques déchec que les non-fumeurs. » Le Pr. Robert Genco, Rédacteur en chef de la revue américaine Periodontology, souligne que tout traitement visant à réparer des gencives endommagées devrait ainsi être accompagné dune tentative sérieuse de sevrage tabagique. Les parodontopathies concernent particulièrement les personnes de 40 à 60 ans. Leurs dents se déchaussent en raison dune rétraction de la gencive et même, parfois, dune perte de substance osseuse dans les maxillaires. Il est possible dy remédier. Le traitement est fondé sur une hygiène buccale scrupuleuse, un nettoyage approfondi et pluri-quotidien, lirrigation des gencives au moyen dhydropulseurs et lapplication de différents produits à usage local. Ces traitements sont souvent efficaces. Toutefois, un tabagisme persistant peut à lui seul les faire échouer. Le Pr. Genco souligne ainsi que la proportion déchecs est de lordre de 11% chez les non-fumeurs et les anciens fumeurs, au lieu de presque 43% chez les fumeurs impénitents. La proportion déchecs est de lordre de 11% chez les non-fumeurs et les anciens fumeurs, au lieu de presque 43% chez les fumeurs impénitents.
Source : Bulletin Eurosurveillance davril 1998, vol. 3, n° 4.
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.