VTT de descente : chuter, ça s’apprend !

Le VTT de descente correspond à une discipline à la fois technique, nécessitant un apprentissage progressif. Mais aussi hautement risquée, de par le risque de chutes. Un mot-clé : la prévention. Sans compter qu’il s’agit aussi de savoir... tomber !

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Certes, vous risquez de ressembler à Robocop, mais qu’importe ! La pratique du VTT de descente nécessite le port indispensable d’éléments de protection. Au programme donc : un casque bien sûr, adapté à la taille de votre tête et parfaitement sanglé, mais aussi de lunettes pour protéger les yeux de la poussière et de projection éventuelles, des coudières, des gants, des genouillères et une « dorsale ». C’est-à-dire une sorte de gilet qui protégera votre dos en cas de contact avec le sol.

Tomber comme sur un tatami

Auprès d’un moniteur spécialisé, vous apprendrez aussi à… chuter ! A éviter impérativement : les gestes-réflexes qui correspondent à mettre le cou en extension et les bras ouverts en direction du sol, dans l’idée de s’amortir. Dans pareille situation, le résultat prend souvent la forme de multiples traumatismes susceptibles de toucher les épaules, les mains, les poignets, voire les cervicales.

L’idée est en quelque sorte de tomber comme au judo ! Les mains vont d’abord toucher le sol mais dans un mouvement d’enroulement. Puis, ensuite, les bras et les épaules. Quant à la tête, elle est rentrée, le cou étant en flexion. Mais comme vous ne tombez pas sur un tatami, il s’agit de garder les poings fermés, pour que les doigts ne touchent pas le sol en premier. Voilà pour la théorie… Et dans tous les cas, souvenez-vous qu’en cas de nécessité, le numéro d’appel des secours en montagne est le 112. Ce qui signifie que vous devez bien sûr emporter un téléphone portable…

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  Source : Office du tourisme de Chamrousse – Blog de la communauté UCPA. Sites consultés le 11 août 2022

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  Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet