20 examens de santé obligatoires avant 16 ans !
08 mars 2019
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Depuis le 1er mars, la loi impose aux moins de 16 ans une série d’examens de santé. Croissance, développement psychoaffectif, vaccinations… en voici quelques exemples. Faisons le point sur le calendrier des visites médicales.
Depuis une semaine, la loi prévoit une série de 20 examens de santé – remboursés à 100% par l’Assurance-maladie – à passer obligatoirement avant l’âge de 16 ans. Cette mesure fait suite à la parution d’un décret au Journal officiel, le 28 février, entré en application le 1e mars. Ces derniers portent sur :
La surveillance de la croissance staturo-pondérale (évolution du poids et de la taille en fonction de l’âge) et du développement physique,
La surveillance psychomotrice ;
Le développement affectif de l’enfant ;
Le dépistage précoce des anomalies ou déficiences ;
La pratique des vaccinations.
Ces examens s’étalent de la première semaine de l’enfant à ses 16 ans : 10 ont lieu pendant la première année de vie de l’enfant, 3 pendant sa deuxième année, 4 examens sont prévus entre 3 et 6 ans, 1 entre 8 et 9 ans, 1 entre 11 et 13 puis 1 entre 15 et 16.
Quel médecin choisir ?
Le choix du professionnel de santé dépend de l’âge de l’enfant. Pour les moins de 6 ans, un médecin d’une consultation de protection maternelle et infantile (PMI) peut s’en charger. A tous les âges, il peut aussi s’agir du médecin traitant, d’un médecin choisi par les parents de l’enfant ou par la personne ayant la garde de celui-ci Pendant la 6e année, l’examen peut être effectué par un médecin de l’Education nationale.
Tout est inscrit dans le carnet de santé
Au fil des rendez-vous médicaux, toutes les données sont inscrites par le médecin dans le carnet de santé, « éventuellement, dans le dossier médical partagé de l’enfant ». Ce suivi permet de s’assurer de l’accès à la prévention et aux soins dans chaque foyer. « En cas de difficultés, une aide peut être proposée à la famille (par exemples, visite à domicile de puéricultrices, prévention). »
A noter : ces examens réguliers donnent aussi l’occasion d’une collecte anonyme des données, alimentant ainsi les ressources des travaux épidémiologiques et statistiques.
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Source : Service-Public.fr, le 6 mars 2019 – Journal officiel, le 28 février 2019
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Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Dominique Salomon