Ambroisie : pic épidémique en vue mi-août
30 juillet 2013
L’ambroisie ne cesse d’envahir les régions françaises ©Observatoire de l’Ambroisie
Selon le Réseau national de Surveillance aérobiologique (RNSA), « le pic d’ambroisie aura lieu entre le 14 et le 18 août prochain ». A cette occasion, le Comité parlementaire de Suivi du risque Ambroisie appelle à ne pas baisser les bras contre « ces végétaux nuisibles pour la santé publique ».
Les pollens d’ambroisie sont d’une rare violence et provoquent de très graves allergies. En région Rhône-Alpes, entre 10% et 20% de la population subit ce fléau tous les ans. Mais aujourd’hui d’autres régions sont touchées. C’est le cas de l’Aquitaine, de Midi-Pyrénées, du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire. Et ces allergies peuvent se prolonger jusqu’en octobre, avec un maximum d’intensité en septembre.
Une plante envahissante
Il suffit de 5 grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent. Les plus courants sont de même nature que la rhinite allergique. Ils peuvent donc prendre plusieurs formes : nez qui coule, éternuements, yeux rouges, gonflés, larmoyants, toux sèche, difficultés à respirer, atteintes cutanées. Ces symptômes sont d’autant plus prononcés que le taux de pollen dans l’air est élevé.
L’ambroisie pousse très facilement sur les espaces agricoles, les terrains vagues, les chantiers de construction… Face à ce véritable envahisseur, les pouvoirs publics se mobilisent. La lutte contre cette plante est désormais inscrite dans le Plan national Santé Environnement 2. Les préfets peuvent d’ores et déjà doter leurs départements d’un plan d’action, à l’image de la Drôme, de l’Isère ou encore de l’Ardèche. Les principales mesures visent à arracher l’ambroisie. Le Comité parlementaire précise que ces actions doivent être menées « notamment sur les bords des routes, dans les jardins privés ou les espaces verts ».
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon