











Écoulement nasal, éternuements, picotements, larmoiements… voici venu le retour du« rhume des foins ». Une appellation qui relève d’ailleurs du « faux-ami » dans la mesure où ces manifestations ne sont en rien dues aux foins, mais bien à différents pollens. S’ils sont moins poétiques, les termes « pollinose » ou « rhinite allergique » sont plus justes. Quels sont les pollens incriminés ? Peut-on s’en prémunir ? Éléments de réponse.
« Entre 15% et 25% de la population souffre de rhinite allergique » explique l’Association Asthme et Allergie. « Or parmi ces allergiques, nombreux sont ceux qui s’ignorent. La rhinite allergique est pourtant une pathologie à part entière. A tel point que l’Organisation mondiale de la Santé est partie en guerre contre cette pollution verte. »
Une saison à hauts risques
Une rhinite allergique est ce qu’il est convenu d’appeler une maladie atopique. Les victimes sont hypersensibles à certains allergènes. Les pollens en l’occurrence. Plusieurs saisons polliniques se succèdent. Dès le mois de janvier, la saison des arbres (bouleau, cyprès, frêne, aulne, noisetier, olivier, peuplier…), au printemps, celle des graminées (des herbes qui pollinisent dans les prairies, les jardins…) et en été, les herbacées (ambroisie…).
Problème, cette année, avec l’arrivée tardive du printemps, divers pollens – dont ceux des arbres – sont libérés simultanément. Et les allergies s’en trouvent particulièrement virulentes.
Quels traitements ?
Le traitement de la rhinite allergique repose sur l’éviction des allergènes, certains médicaments et l’immunothérapie spécifique, autrement appelée « désensibilisation ».
Aux beaux jours, s’il est difficile d’éviter les pollens, quelques mesures simples peuvent limiter leur contact :
Les médicaments utilisés pour traiter une rhinite allergique dépendent de la fréquence des symptômes et de leur intensité. Les plus utilisés sont les antihistaminiques. Ils agissent rapidement sur l’écoulement ou sur les démangeaisons nasales. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien. Enfin, la désensibilisation (par exposition à l’allergène) peut se faire de deux façons, soit par voie sous-cutanée, soit par voie sublinguale. Là encore, n’hésitez pas à interroger votre médecin.
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : David Picot
Source : Association Asthme et Allergie - Réseau national de surveillance aérobiologique, consultés le 18 avril 2013
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