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Du fait de leur âge, les seniors – 60 ans et plus – présentent quelques particularités physiologiques. A commencer par ce que les spécialistes appellent la sarcopénie. Autrement dit, « la perte progressive et généralisée de la masse, de la force et de la qualité de l’ensemble de la musculature dès l’âge de 50 ans, pouvant conduire à terme, à une diminution supérieure à 30% de la masse musculaire initiale », décrit l’Inserm. Sans oublier également une diminution de la souplesse comme de l’endurance et un risque accru de survenue de maladies chroniques diverses.
L’activité physique représente toutefois un excellent moyen de limiter les effets de cette fameuse sarcopénie. Elle va également améliorer les chiffres tensionnels, la santé globale du cœur et des vaisseaux et encore limiter les risques d’ostéoporose. Sans oublier les bienfaits pour la tête !
Pour autant, la poursuite ou la reprise d’un sport voire la fixation de défis extrêmes sinon ambitieux – marathon… – passe par un bilan médical approfondi. Il est indispensable. Au programme, un électrocardiogramme (ECG) et/ou une épreuve d’effort. Ainsi qu’un bilan radiologique pour dresser un point ostéo-articulaire, notamment. L’enjeu ? Non pas interdire la pratique mais l’orienter, puis adapter l’entraînement. Dans tous les cas, ne présumez pas de vos forces. Privilégiez un entraînement adapté et progressif. Et passez invariablement par la case médecin.
Source : Médecine Sorbonne Université, Vieillissement et activités physiques : quels sports préconiser chez les personnes âgées. Présentation du Dr Karim Gallouj, consultée le 21 janvier 2021 - Inserm, Une piste prometteuse pour la prévention de la sarcopénie et le traitement des maladies neuromusculaires, 6 novembre 2019
Ecrit par : David Picot – Validé par : Emmanuel Ducreuzet
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