











Accueil » Santé Publique » Bronchiolite : le plan blanc national déclenché
© NeydtStock/shutterstock.com
Le plan ORSAN (Organisation de la Réponse du Système de Santé en Situations sanitaires exceptionnelles) existe depuis 2014. Il avait été activé l’année suivante, en raison de l’ampleur exceptionnelle de l’épidémie de grippe cette année-là. « Il repose notamment sur la mobilisation des établissements de santé, qui peuvent activer leur plan blanc », indique le gouvernement. C’est d’ailleurs ce qu’il s’était produit en 2020, aux premiers jours de la pandémie de Covid en France.
Cette fois, le dispositif est activé après plusieurs semaines de « circulation intense et précoce du virus de la bronchiolite », indique le ministère de la Santé dans un communiqué. Un plan ORSAN, assorti des mentions EPI, pour « épidémique », et CLIM, comme « climatique ». Il s’agit ici d’assurer la prise en charge des patients en situation d’épidémies saisonnières ou de phénomènes climatique. Devant le Sénat, le ministre en a précisé les contours : l’objectif est de « renforcer encore les moyens des ARS (agences régionales de santé) et permettre que l’ensemble de l’hôpital puisse se concentrer sur ce problème particulièrement aigu aujourd’hui ».
La gestion de cette épidémie est donc placée sous l’égide des Agences régionales de Santé (ARS). Celles-ci devront notamment :
Sur la question des moyens, le plan ORSAN prévoit notamment de réorganiser l’offre de soins dans les secteurs ambulatoire, hospitalier et médico-social « afin de pouvoir réaffecter les ressources au regard des priorités identifiées », mais aussi « de renforcer les moyens locaux (rappel du personnel hospitalier, renforcement de la permanence des soins ambulatoires, ouverture de lits supplémentaires…) », précise le site du ministère de la Santé.
Cette décision intervient dans un contexte « où nos structures hospitalières sont déjà fragilisées par deux années et demi de crise sanitaire et d’importantes difficultés de recrutement », et alors que l’épidémie de bronchiolite n’avait pas été aussi virulente depuis une dizaine d’années, selon les chiffres de Santé publique France. Afin de ne pas surcharger les urgences et en l’absence de signe de gravité, les parents de jeunes enfants malades sont invités à privilégier le médecin traitant ou, en cas de doute, d’appeler d’abord le Centre 15.
Source : Ministère de la Santé - Santé publique France - Novembre 2022
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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