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© Magic mine /shutterstock.com
Actuellement, la chimiothérapie constitue le traitement de référence contre le cancer de la vessie. Une molécule nommée avelumab, basée sur l’immunothérapie, est actuellement au banc d’essai (phase 3*) contre cette tumeur. Une première dans le monde, comme le rappelle les chercheurs britanniques** à l’origine de ce travail présenté au Congrès américain de cancérologie (ASCO) 2020 de Chicago (Etats-Unis).
Pour le prouver, l’équipe du Pr Thomas Powles a formé deux groupes à partir d’un échantillon de 700 patients, recrutés à travers 200 centres médicaux du monde entier : le premier groupe recevait la chimiothérapie classique, le second était sous avelumab.
Résultat, « l’avelumab diminue de 31% le risque de décès par cancer de la vessie ». Et ce chez des patients atteints d’un stade avancé localisé ou métastatique. Autre donnée, « cette molécule augmente la durée médiane de survie de plus de 7 mois : 14,3 mois sous chimiothérapie vs 21,4 mois sous avelumab ».
« Si cette molécule obtient son autorisation de mise sur le marché (AMM), elle pourrait bénéficier à des milliers de patients », se projettent les scientifiques.
A noter : chaque année dans le monde, 550 000 cas de cancers de la vessie sont diagnostiqués. En France, cette tumeur constitue le 7ème cancer le plus fréquent.
*après la phase 1 et 2, la phase 3 correspond à l’étape pendant laquelle l’efficacité d’une molécule est comparée à celle d’autres traitements ou à un placebo
**Queen Mary University of London & Barts Cancer Centre
Source : American Society of Clinical Oncology, (ASCO20), 29-31 mai 2020
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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