Cancer digestifs : la prévention sur le bout des doigts !
24 mars 2017
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Ils font peur mais restent encore mal connus… Au nombre de 6, les cancers digestifs recèlent encore beaucoup de secrets auprès des Français. Un manque d’information évalué par la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE). Les thématiques qui ressortent ? Les facteurs de risque et l’existence de vaccins impliqués dans la prévention tumorale.
« Mieux vaut prévenir pour sauver des vies », tel est le thème de la campagne de sensibilisation menée par la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE). En effet, « 66%* des Français demandent plus d’informations sur la protection contre les cancers digestifs », révèle la société* dans une étude menée auprès de 1 036 volontaires.
Principale cause de mortalité en France, le cancer inquiète, notamment la tumeur colorectale suscitant la crainte de 32% des personnes interrogées. Une appréhension supérieure chez les hommes (37%) comparé aux femmes (28%). Concernant l’identification des facteurs de risque, l’excès d’alcool est connu par 59% des sondés, 55% pour le terrain génétique et 51% considèrent que le tabagisme augmente nettement la probabilité de souffrir un jour d’une des six formes de cancers digestifs : colorectal, estomac, foie, œsophage, pancréas, anus. L’impact de l’hygiène de vie est certes pris en compte, mais dans de plus faibles proportions : un bon tiers (35%) considère le manque de consommation de fruits et légumes comme une habitude à risque. Enfin, 32% cite spontanément le surpoids, 30% l’excès de viande rouge et 26% le manque de sport.
Un vaccin contre le cancer ?
Le cancer est souvent défini comme une maladie chronique, longue, douloureuse, de mauvais pronostic. Mais en revanche, on trouve rarement cette pathologie associé au terme de vaccination. Et pourtant, une immunisation contre le papillomavirus et le virus de l’hépatite B assure la prévention respective contre le cancer du canal anal et du foie. Une avancée scientifique peu connue dans l’Hexagone. Toujours selon l’étude « Les Français et les cancers digestifs », 76% des sondés estiment en effet « que les vaccins destinés à lutter contre les cancers digestifs n’existent pas ».
*Etude « Les Français et les cancers digestifs » réalisés pour (SNFGE) menée sur un échantillon de 1 036 personnes représentatif de la population française âgée de 35 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas (critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Interviews effectuées par questionnaire auto-administré en ligne sur le système CAWI (Computer Assisted Web Interview), du 16 au 21 février
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Source : Société Nationale Française de Gastro-Entérologie, le 23 mars 2017
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet