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© Billion Photos/shutterstock.com
Les thérapies ciblées sont utilisées depuis plusieurs années déjà dans des cancers présentant une mutation particulière. Toutefois, les types de tumeurs sont divers, et ces thérapies n’ont pas démontré leur intérêt à tous les stades d’avancement de la maladie.
Dans le cas du cancer du poumon, certains patients présentent, dans 10 à 20 % des cas une forme avec mutation du gène EGFR. Une équipe dirigée par Roy S. Herbst de la Yale School of Medicine (Etats-Unis) a étudié l’intérêt de l’osimertinib, une thérapie ciblée sur cette mutation, dans le cas de cancers précoces et opérables.
Utilisé en adjuvant de la chirurgie, cet inhibiteur de tyrosine-kinase montre ainsi d’excellents résultats sur le risque de récidive. En effet, l’étude menée en double aveugle contre placebo sur 682 patients obtient une survie sans récidive à 2 ans de 89 % contre 53 % pour le groupe sans osimertinib.
Même si la survie globale n’a pas été évaluée dans cette étude, cette nouvelle stratégie clinique représente un espoir important pour les patients concernés par cette forme de la maladie.
A noter : Le cancer du poumon est responsable chaque année de plus de 33 000 décès en France.
Source : Congrès international de l'ASCO, du 29 au 31 mai 2020
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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