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Prescrite après le diagnostic d’un cancer, la chimiothérapie – ou « chimio » – « vise à éliminer les cellules cancéreuses quel que soit l’endroit où elles se trouvent dans le corps. Y compris celles qui n’ont pas été repérées par les examens d’imagerie », souligne l’Institut national du Cancer (INCa).
La chimiothérapie est le plus souvent administrée par injection, parfois par comprimés. Selon les cas, les séances ont lieu « dans une clinique, un hôpital (en hospitalisation classique ou en hôpital de jour), ou bien à domicile (c’est ce qu’on appelle une hospitalisation à domicile ou HAD) ». Sachant qu’aujourd’hui la plupart se déroule « en ambulatoire (hôpital de jour) » : le patient peut donc rentrer chez lui le soir-même.
Mais comment agit la chimiothérapie face aux cellules cancéreuses ? Elle les détruit directement ou bien elle empêche leur reproduction. Le plus souvent, une même chimiothérapie correspond à une association de plusieurs médicaments. La chimiothérapie peut être utilisée seule ou en association avec de la radiothérapie. Le choix des molécules est « adapté en fonction de chaque situation : chaque cancer est particulier et nécessite un traitement approprié ».
Mais à quel moment propose-t-on une chimiothérapie aux patients ? Le plus souvent au cours de trois périodes :
– Avant une chirurgie : cette chimiothérapie dite néoadjuvante va permettre de « diminuer la taille de la tumeur et de faciliter ainsi l’opération ». Elle vient aussi limiter « le risque de récidive » et aide à « évaluer rapidement si les médicaments de chimiothérapie sont efficaces sur la tumeur » ;
– Après une ablation complète de la tumeur, quand toutes les cellules cancéreuses ont donc été enlevées par le chirurgien. En complément de la chirurgie, cette chimiothérapie dite adjuvante participe à la diminution des « risques de récidive locale ou à distance » ;
– Pour traiter des métastases, c’est-à-dire les cellules cancéreuses propagées dans d’autres organes du corps. On parle de chimiothérapie métastatique.
Non systématiques, parfois modérés mais dans tous les cas temporaires, les effets indésirables liés à la chimiothérapie relèvent de fatigue, de chutes de cheveux, de nausées, d’une perte d’appétit, de problèmes de digestion ou encore d’une baisse de la libido et de troubles dermatologiques.
Ces effets vont dépendre du type de médicaments, de leur association, de leur dosage, de la réaction propre à chaque patient. A savoir que « l’importance de ces effets indésirables n’est pas le signe de l’efficacité ou de l’inefficacité du traitement », attestent les spécialistes de l’INCa.
A noter : les soins de support (nutrition, psychologie, activité physique adaptée, sexologie…) sont là pour aider les patients à mieux supporter les effets indésirables liés au traitement, et à la maladie en elle-même.
Source : Institut national du Cancer (INCa), site consulté le 16 février 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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