Comment échapper à la turista cet été ?

05 juillet 2019

Même s’ils sont le plus souvent sans gravité, les désordres intestinaux sont à juste titre redoutés par les voyageurs. Mais quelques précautions permettent de limiter les risques.

La turista peut toucher plus de la moitié des voyageurs séjournant trois semaines à l’étranger ! Pour s’en protéger, la priorité est de se laver très régulièrement les mains : avant de manipuler des aliments, avant de passer à table et après être allé aux toilettes. En l’absence d’eau et de savon, un gel ou une solution hydroalcoolique peuvent être utilisés. Mais attention aux risques de photosensibilité.

Côté boissons, ne consommez que de l’eau en bouteille ouverte devant vous. Ou, à défaut, rendue potable par ébullition (une minute à gros bouillons) ou par la combinaison d’une filtration (filtre portatif) suivie d’une désinfection (produits à base de DCCNa ou hypochlorite de sodium). Evitez les glaçons et les jus de fruits préparés de façon artisanale. Buvez uniquement du lait pasteurisé ou bouilli, et pour lequel la chaîne du froid a été assurée.

Côté nourriture, même si c’est parfois très tentant, évitez de consommer de la nourriture vendue dans la rue, sauf si elle est bien cuite et le récipient encore fumant. Attention, les buffets froids des restaurants peuvent également comporter des risques. Prudence aussi avec les sorbets, les crèmes glacés, les fruits non pelés par vos soins, les crudités et les coquillages.

Quand consulter ?

L’automédication suffit le plus souvent à faire passer les symptômes de la turista. L’essentiel est de compenser la déshydratation provoquée par la diarrhée et les vomissements. Mais une consultation médicale est recommandée si le malade a moins de 2 ans. Ou, quel que soit son âge, si la turista s’accompagne de fièvre, si les selles sont teintées de sang et de glaire ou si elles durent plus de 48 heures, si les vomissements résistent aux traitements.

A noter : La prévention médicamenteuse n’est pas indiquée, en dehors de situations particulières (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin notamment) et après avis spécialisé.

  • Source : Recommandations sanitaires pour les voyageurs, hors-série du Bulletin épidémiologique hebdomadaire

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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