











Accueil » Médecine » Allergies » Compléments alimentaires : zoom sur les effets indésirables du pollen
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Semence mâle des fleurs, le pollen peut être consommé sous forme de compléments alimentaires. Selon les fleurs récoltées, cette substance contient environ 30 à 50% de glucides, 25 à 30% de protéines et 1 à 20% de lipides. Mais aussi des vitamines B, des acides aminés essentiels, du calcium, du fer, du magnésium, du soufre et du cuivre. Une précieuse ressource nutritionnelle donc.
Le pollen participe au traitement des allergies saisonnières. Quelles seraient ses autres vertus ? Sous forme de compléments alimentaires, le pollen serait aussi doté de pouvoirs antioxydant et anti-inflammatoire liés à sa teneur en flavonoïdes et en polyphénols.
Le pollen stimulerait également les performances physiques et intellectuelles, les capacités de mémoire, l’appétit. Et les compléments à base de pollen sont parfois conseillés, en association avec de la gelée royale, pour atténuer les symptômes* provoqués par la ménopause. Les principaux effets indésirables liés à la prise de pollen relèvent de maux de tête, de ventre, de crampes d’estomac, de nausées, de vomissements et d’épisodes de diarrhée. Autres effets indésirables : des démangeaisons, des enflures et des troubles respiratoires.
En stimulant l’appétit, le consommateur peut être amené à augmenter ses apports alimentaires et donc à prendre du poids si la dépense énergétique ne vient pas compenser ce supplément calorique journalier. C’est d’ailleurs le cas de tous les antihistaminiques qui peuvent engendrer une diminution de la sensation de satiété et donc favoriser une prise de poids dans les premières jours suivant le début de la prise.
Il existe aussi un risque allergique : « les personnes allergiques aux pollens peuvent potentiellement présenter un risque d’allergies lors de consommation d’aliments et de compléments alimentaires à base de produits de la ruche », rappelle l’Agence nationale de sécurité (Anses).
*sécheresse vaginale, maux de tête, incontinence urinaire
Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal, sites consultés le 19 avril 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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