Confinement : des risques nutritionnels ?

24 avril 2020

Prendre de l’embonpoint ou au contraire maigrir trop vite. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), ces deux situations doivent être surveillées de près par les professionnels de santé. Notamment chez les patients souffrant de maladies chroniques.

« Les patients obèses sont plus à risque de développer des formes graves du COVID-19. Il pourrait en être de même pour ceux ayant perdu beaucoup de poids à la suite d’une chirurgie bariatrique », indique la HAS. Il est donc essentiel pour ces personnes de bien respecter le confinement et les mesures barrières.

Gare à la prise de poids et à… l’amaigrissement

Autre problématique soulevée par la HAS, le confinement et les changements dans l’organisation des soins « exposent certains patients à des risques nutritionnels ». Notamment pour ceux souffrant de pathologies chroniques. De quels risques parle-t-on ? Soit une prise de poids liée à la sédentarité et à une alimentation déséquilibrée, soit un amaigrissement important. Or ce dernier peut conduite à la dénutrition, à une fonte musculaire, puis à des troubles de mobilité.

Quels sont les patients à risque ?

Les malades souffrant de pathologies chroniques sont particulièrement exposés, tout comme les personnes âgées polypathologiques ou dépendantes et les patients avec troubles du comportement alimentaire. « Dans tous les cas, le suivi par le médecin nutritionniste, le diététicien et le psychologue doit être maintenu à distance », précise la HAS. Enfin, chez ceux dont l’état requiert une nutrition artificielle à domicile, la vigilance doit être renforcée afin de prévenir le risque infectieux.

  • Source : HAS, 24 avril 2020

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Laura Bourgault

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