











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » COP 21 : la menace des maladies infectieuses
©Arnaud Tarantola/Institut Pasteur du Cambodge
Paludisme, chikungunya, dengue, virus du Nil occidental… Ces maladies infectieuses gagnent du terrain partout dans le monde. En cause, le dérèglement climatique et plus précisément les conséquences liées à l’augmentation des températures.
Le dérèglement climatique en cours augmente la fréquence des inondations au niveau mondial. Et tous les pays sont concernés. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « les inondations contaminent les sources d’eau douce, accroissent le risque de maladies à transmission hydrique et créent des gîtes larvaires pour des insectes vecteurs de maladies infectieuses ». C’est pourquoi aujourd’hui, un pays comme la France enregistre des cas autochtones de dengue, de Chikungunya dans le sud du pays.
Les conditions météorologiques jouent en effet un rôle important dans l’évolution des systèmes infectieux. Température, humidité, UV et vents modulent le cycle de vie des agents pathogènes, mais aussi celui des vecteurs ainsi que des animaux qui les hébergent et les transmettent. Selon l’INSERM, « ces paramètres conditionnent la survie, la reproduction et la prolifération de tous les acteurs de l’infection créant des conditions favorables ou défavorables à l’expansion des pathologies infectieuses ».
Toujours selon l’OMS, « le changement climatique allongera probablement la saison de transmission de certaines grandes maladies à transmission vectorielle et modifiera leur répartition géographique. Le climat exerce aussi une forte influence sur le paludisme.
Par ailleurs, « les moustiques Aedes, vecteurs de la dengue, sont également très sensibles aux conditions météorologiques. Selon les dernières estimations, 2 milliards de personnes supplémentaires pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue d’ici les années 2080. » Une récente étude américaine a réussi à corréler les épidémies de dengue avec une augmentation des températures sur le continent asiatique.
Source : INSERM, OMS, sites consultés le 10 décembre 2015
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Laura Bourgault
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